L’utilisation de la cigarette électronique commence à prendre de l’ampleur, surtout parmi les plus jeunes et les adolescents. Ce dispositif de vape se commercialise sous différentes formes et trouve son succès grâce aux différents réseaux sociaux, notamment.
Moins dangereuse que la cigarette classique, elle présente néanmoins des inconvénients pour son utilisateur. Et maintenant que l’e-cig s’introduit dans les lycées et se retrouve même dans la cour de récré, il est temps pour les parents et les enseignants de sensibiliser davantage leurs enfants sur l’utilisation de la cigarette électronique.
La cigarette électronique pour lutter contre le tabagisme
Pourquoi opter pour la cigarette électronique, nous direz-vous ? En premier lieu, la cigarette électronique fait partie des moyens pour lutter contre le tabagisme. Elle permet en effet de faciliter le sevrage du fumeur.
En substituant la cigarette classique à la cigarette de la nouvelle génération, vous pourrez facilement avoir une amélioration sur votre santé. Ainsi, l’e-cig permet avant tout au fumeur de remplacer son habitude.
De plus, le dispositif ne contient pas autant de substances nocives que la cigarette ordinaire. La nicotine, qui favorise la dépendance au tabac, n’y est pas forcément présente. Vous pouvez décider de la mettre ou pas en fonction de l’e-liquide que vous utilisez.
Par ailleurs, la combustion de la cigarette traditionnelle provoque des réactions chimiques qui génèrent des substances nocives. Au contraire, la cigarette électronique ne nécessite pas de combustion, mais le dispositif dégage de la vapeur au lieu de la fumée.
Il y a donc absence de substances toxiques telles que les goudrons, le monoxyde de carbone ou les métaux lourds comme le plomb. Vous permettez alors à votre corps de garder la gestuelle du fumeur, mais de l’autre côté, le risque de maladie diminue considérablement.
Le succès de la cigarette électronique
Mis à part les avantages qu’elle procure par rapport à la cigarette traditionnelle, l’e-cigarette séduit également les consommateurs sur plusieurs niveaux. Breveté aux États-Unis en 1963, il a fallu des modèles plus pratiques et esthétiques du Chinois Hon Lik pour que la cigarette électronique connaisse son succès actuel.
En France, c’est en 2005 qu’elle apparaît sur le marché et le succès se fait ressentir rapidement. Son appellation change au fil du temps : vapoteuse, vaporette, vaporisateur personnel, etc. Convaincus par les campagnes de lutte contre le tabac, les consommateurs se tournent désormais vers d’autres alternatives.
En plus, d’autres critères les intéressent.
Le prix
Sur le long terme, le prix des cigarettes électroniques est plus abordable par rapport à son prédécesseur. En effet, si un fumeur moyen consomme 1 paquet à 10 euros par jour, sachez que sa dépense annuelle se trouvera aux environs de 3600 euros.
Dans le cas d’un modèle électronique, annuellement, il ne faudra prévoir que 600 euros, soit une économie de 3000 euros par an.
Les saveurs
C’est ce qui attire vraiment dans le produit. La présence du goût est innovante, car il existe une myriade de saveurs. Chocolat, fraise, menthe, vanille, tout le monde trouve son compte selon ses goûts et c’est d’ailleurs la raison numéro une pour laquelle les jeunes sont attirés par le produit.
La puff : nouvelle tendance de cigarette électronique jetable
L’introduction de la puff, qui est un modèle de cigarette électronique jetable, a mené les jeunes lycéens et collégiens à consommer ce produit.
En ne mentionnant plus son prix qui est très abordable et son goût aux arômes sucrés qui ciblent les plus jeunes, il est très facile de s’en procurer.
Comme pour les produits contenant du tabac, sa vente est légalement interdite aux mineurs, pourtant, peu de revendeurs y prêtent attention. En plus, le dispositif se cache facilement des enseignants ou des parents et est très simple d’utilisation. Tout a été élaboré pour que la puff soit consommable directement, sans avoir besoin de monter d’e-liquide.
C’est la raison pour laquelle plusieurs jeunes ne jurent que par celle-ci.
Cela ne s’arrête pas à ce niveau, le commerce de la puff est marketé sur les réseaux sociaux comme Snapchat ou TikTok, des réseaux destinés aux jeunes.
Même si la publicité est interdite comme pour les produits dérivés du tabac, la présence d’internet facilite sa commercialisation. Il suffit de cliquer sur un lien qui affirme que vous avez au moins 18 ans pour pouvoir vous en acheter en ligne.
Le danger qui n’est pas mentionné pourtant, c’est que la puff contient 2 % de nicotine. Il faudrait donc que les jeunes se tiennent à l’écart, et c’est la responsabilité des adultes d’assurer cela, car il y a risque de dépendance.
